Après le séisme dévastateur de magnitude 7,7 qui a fait des milliers de morts au Myanmar et en Thaïlande, l'organisation humanitaire ShelterBox appelle la famille rotarienne à apporter son soutien. Le 28 mars, l'Asie du Sud-Est a été secouée par l'un des plus violents tremblements de terre de ces d ... Après le séisme dévastateur de magnitude 7,7 qui a fait des milliers de morts au Myanmar et en Thaïlande, l'organisation humanitaire ShelterBox appelle la famille rotarienne à apporter son soutien. Le 28 mars, l'Asie du Sud-Est a été secouée par l'un des plus violents tremblements de terre de ces dernières décennies. D'une magnitude de 7,7, il a non seulement ébranlé la terre, mais aussi arraché d'innombrables familles à leur quotidien. Le Myanmar et la Thaïlande ont été particulièrement touchés. Les conséquences sont dévastatrices. Des milliers de morts, des villes détruites, des personnes qui ont tout perdu du jour au lendemain. ShelterBox réagit rapidement et appelle maintenant la communauté rotarienne du monde entier à agir. Les chiffres officiels augmentent chaque jour. Au Myanmar, plus de 3 300 décès ont été confirmés à ce jour, la plupart dans la région de Mandalay. Plus de 220 personnes sont toujours portées disparues et près de 5 000 sont blessées. La Thaïlande est également touchée : à Bangkok, la capitale, un immeuble de 30 étages, encore inachevé, s'est effondré, faisant 22 morts. Les secousses ont été ressenties dans une grande partie du pays. Selon l'ONU, plus de trois millions de personnes ont été directement touchées par le tremblement de terre. Beaucoup n'ont plus de toit au-dessus de leur tête, dorment à la belle étoile, livrés sans protection aux éléments. Tom Fletcher, coordinateur des secours d'urgence de l'ONU sur place, parle d'une « destruction bouleversante » – et en même temps d'une « incroyable résilience » de la population. La situation au Myanmar est particulièrement dramatique : le pays est dirigé par une junte autoritaire depuis le coup d'État militaire de 2021, et une guerre civile brutale fait rage. L'état d'urgence a été déclaré dans six régions, et l'aide internationale est nécessaire de toute urgence. La Thaïlande a également déclaré l'état d'urgence, en particulier dans les centres urbains. Les groupes particulièrement vulnérables, notamment les enfants, les personnes âgées et les malades, sont gravement menacés. ShelterBox a réagi immédiatement. Une équipe d'intervention est déjà arrivée en Thaïlande pour évaluer la situation avec des partenaires locaux et distribuer des biens de première nécessité. L'objectif : apporter une aide rapide et adaptée aux besoins, notamment en fournissant des abris d'urgence, de l'eau potable, des couvertures et des lampes solaires. L'organisation dispose d'une longue expérience dans les deux pays et a déjà prouvé par le passé qu'elle agissait de manière fiable, efficace et humaine dans les moments de crise. Mais pour pouvoir aider, ShelterBox a maintenant besoin du soutien de la communauté rotarienne. Chaque don compte et donne de l'espoir. Avec votre aide, les familles qui ont tout perdu dans cette catastrophe peuvent retrouver un peu de sécurité et de dignité. Compte pour les dons : ShelterBox Suisse, Zurich IBAN : CH69 0483 5147 5313 2100 0
Le Rotary est confronté à des défis majeurs : comment l'organisation peut-elle renforcer son influence, étendre sa portée, mieux impliquer ses membres et accroître sa capacité d'adaptation ? C'est précisément la question que se pose Christine Büring, membre du Rotary Club d'Altenburg en Allemagne, ... Le Rotary est confronté à des défis majeurs : comment l'organisation peut-elle renforcer son influence, étendre sa portée, mieux impliquer ses membres et accroître sa capacité d'adaptation ? C'est précisément la question que se pose Christine Büring, membre du Rotary Club d'Altenburg en Allemagne, qui occupera de 2025 à 2027 le poste de directrice du Rotary International pour les zones multilingues 15/16. Le nouveau «plan régional» vise à adapter le «plan d'action» global du Rotary International aux besoins spécifiques de notre région. En Suisse et au Liechtenstein, le défi est encore plus grand en raison du trilinguisme. Un plan régional ne peut être efficace que s'il tient compte de toutes les différences culturelles et linguistiques. Pourquoi un plan régional ? Le plan régional est plus qu'une simple stratégie, c'est un outil pratique pour le développement durable du Rotary. Comme les niveaux de direction changent chaque année, un « calendrier » global pluriannuel est nécessaire pour poursuivre des objectifs à long terme et garantir des progrès. Avec son plan d'action global, le Rotary International poursuit quatre objectifs principaux : 1. Obtenir plus d'impact : mettre en œuvre des résultats durables et mesurables dans les projets 2. Étendre la portée : inspirer et gagner plus de personnes pour le Rotary 3. Encourager la participation : garantir l'inclusivité et la diversité dans les clubs et dans toutes les activités rotariennes 4. Renforcer la capacité d'adaptation : promouvoir la flexibilité et l'innovation dans les méthodes de travail et la communication Le plan régional de Christine Büring vise à rendre ces objectifs plus tangibles. Il tient compte des différents besoins des clubs et des districts et veille à ce que la diversité rotarienne soit utilisée comme une force. La communication joue un rôle central à cet égard : les documents, les événements et les ateliers doivent être disponibles dans les trois langues nationales afin de permettre une large participation. Christine Büring mise sur une large participation pour le plan régional : « Les gens ne s'engagent que pour des projets qu'ils comprennent et soutiennent. » Le plan régional n'est donc pas dicté d'en haut, mais développé par le biais d'ateliers et d'échanges avec les Rotariens. Les priorités sont la communication, la Fondation et la diversité. L'objectif est d'élaborer des stratégies pratiques qui peuvent être mises en œuvre concrètement dans les clubs. En janvier 2025, douze ateliers ont été organisés avec l'ensemble de la famille rotarienne. Un mois plus tard, les premiers résultats ont été présentés lors de l'Assemblée internationale à Orlando. Une discussion approfondie sur les développements actuels est prévue en mars avec les gouverneurs nommés. La publication du plan régional final est prévue pour mai 2025. À partir de juillet, la mise en œuvre et l'intégration progressive dans les districts et les clubs commenceront et se poursuivront jusqu'en 2027. L'approche à long terme vise à garantir que le Rotary sorte renforcé de ce processus, en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein, et qu'il reste prêt pour l'avenir. Qu'est-ce qui rend le plan régional si particulier ? L'un des aspects centraux du plan régional est sa perspective à long terme. Au lieu de changements annuels, des cycles de trois ans sont établis afin de permettre un développement continu et une plus grande stabilité. Dans le même temps, le plan reste flexible, car les « objectifs glissants » permettent de s'adapter régulièrement aux nouveaux défis et à l'évolution des conditions générales. Un autre principe fondamental est la participation active de tous les membres. Un processus de participation à grande échelle garantit que les différentes opinions et perspectives sont prises en compte dans l'élaboration du plan. De cette manière, tous les membres ont la possibilité de faire part de leurs idées et de contribuer à l'orientation future. En outre, le plan accorde une grande importance à la clarté et à la transparence. Il définit des priorités mesurables qui sont compréhensibles pour tous et permettent une mise en œuvre ciblée dans les districts et les clubs. Le président élu du Rotary International, Mário César Martins de Camargo, a demandé à tous les directeurs du Rotary International de développer leurs propres plans pour leurs régions. Christine Büring profite de cette occasion pour élargir le plus possible le plan. L'appel à contributions « Nous recherchons des personnes qui réfléchissent avec nous » a déjà donné lieu à de nombreuses idées créatives. À partir de mars 2025, la PDG Claudia Hendry, en tant que présidente de l'équipe du plan régional, travaillera avec ses collègues pour développer des propositions concrètes à partir des idées recueillies. Le plan régional du Rotary est une chance de développer le Rotary de manière durable. Il permet d'utiliser les forces individuelles, d'intégrer la diversité et de façonner ensemble une organisation durable. Il ne s'agit pas seulement de structures, mais aussi de personnes, d'engagement et de volonté d'innover. Le Rotary est ce que nous en faisons. Mettons-nous au travail ensemble, avec courage, ouverture d'esprit et un objectif clair en tête !
Polio gilt als beinahe besiegt – doch das Virus ist zurück. In europäischen Grossstädten wurden zuletzt abgeschwächte Polioviren im Abwasser entdeckt. Ein Alarmsignal? Rot. Oliver Rosenbauer, der Polio-Beauftragte in der Schweiz und im Fürstentum Liechtenstein, erklärt im Interview, warum Impflücke ... Polio gilt als beinahe besiegt – doch das Virus ist zurück. In europäischen Grossstädten wurden zuletzt abgeschwächte Polioviren im Abwasser entdeckt. Ein Alarmsignal? Rot. Oliver Rosenbauer, der Polio-Beauftragte in der Schweiz und im Fürstentum Liechtenstein, erklärt im Interview, warum Impflücken brandgefährlich sind, was jetzt passieren muss und welche Rolle Rotary in der Bekämpfung spielt. In Europa wurden abgeschwächte Polioviren in Abwasserproben mehrerer Grossstädte nachgewiesen. Was genau ist passiert? In den vergangenen Monaten wurden abgeschwächte Polioviren im Abwasser von insgesamt neun deutschen Grossstädten nachgewiesen, darunter Düsseldorf, Köln, Bonn, Stuttgart, München, Dresden, Frankfurt am Main, Berlin und Hamburg. Auch Finnland, Spanien, Polen und Grossbritannien sind betroffen. Besonders auffällig war, dass das Virus in Düsseldorf, Köln und Bonn in allen acht Wochen zwischen Ende Oktober und Ende Dezember detektiert wurde. Noch jüngere Proben aus dem neuen Jahr werden aktuell ausgewertet. Das zeigt, dass das Virus wieder in Europa ist. Und dass es sich jederzeit, rund um den Globus, wieder ausbreiten kann – bis wir es ein für all mal ausgerottet haben. Das Gute ist, dass in allen betroffenen Ländern die Krankheitsüberwachung sehr stark ist. Es wurde jeweils ein «Risiko» entdeckt. Sprich: Man wurde auf das Virus im Abwasser aufmerksam, ehe es klinische Fälle gab. Das gibt uns die Chance, darauf zu reagieren, und das ist grossartig. Bedeutet das, dass die Gefahr einer Polio-Epidemie in Deutschland besteht? Eine grosse Epidemie ist unwahrscheinlich, weil die Mehrheit der Bevölkerung gut geschützt ist. Zudem wurde das Risiko, wie bereits erwähnt, entdeckt, ehe es klinische Fälle gab. Die Gesundheitsbehörden schauen nun allenfalls nach subnationalen Impflücken, um diese zu füllen. Alle richtigen und wichtigen Massnahmen werden implementiert. Und dennoch: In Regionen, in denen Impflücken bestehen, könnte das Virus ein oder mehrere ungeimpfte Kinder infizieren. Diese realistische Gefahr besteht. Das Robert Koch-Institut weist darauf hin, dass vor allem kleine Kinder nicht ausreichend geimpft sind. Gerade unsere Jüngsten sind also besonders gefährdet. Die gute Nachricht ist, dass durch die Impfung ein Schutz vor dem Virus hervorgerufen wird. Deshalb ist es entscheidend, den Impfschutz auf einem hohen Niveau zu halten, um eine Rückkehr der Krankheit zu verhindern. Wie sind diese Viren nach Deutschland gelangt? Das ist noch nicht vollständig geklärt. Dem Robert Koch Institut zufolge zeigen genetische Analysen eine Verwandtschaft mit Viren, die in Finnland, Polen, Spanien und Grossbritannien nachgewiesen wurden. Sie stammen ursprünglich von einer Variante ab, die 2020 in Nigeria entdeckt wurde. Das bedeutet, dass das Virus seit mehreren Jahren unbemerkt unterwegs ist, auch in anderen Regionen der Welt. Es gibt mehrere Theorien, wie es nach Europa gelangt sein könnte: Möglicherweise durch infizierte, aber asymptomatische Personen, die reisen, oder durch unzureichend geprüftes Abwasser. Fakt ist: Das Virus hat Wege gefunden, sich zu verbreiten, und wir müssen genau hinschauen, um es einzudämmen. Was müsste jetzt getan werden? Es gibt zwei ganz zentrale Massnahmen: Erstens müssen Impflücken geschlossen werden. Es ist essentiell, dass auch subnationale Impflücken identifiziert und gefüllt werden. Zweitens ist eine weitere engmaschige Abwasser- und Krankheitsüberwachung nötig, um frühzeitig zu erkennen, ob und wo sich das Virus weiterverbreitet. Hier sind auch die Gesundheitsbehörden gefordert, um zügig auf Verdachtsfälle zu reagieren und gegebenenfalls gezielte Impfkampagnen einzuleiten. In anderen Ländern haben wir gesehen, dass solche Massnahmen helfen können, die Verbreitung schnell einzudämmen. Welche Rolle kann Rotary dabei spielen? Rotary engagiert sich seit Jahrzehnten für die weltweite Polio-Ausrottung. Wir unterstützen Impfkampagnen, sensibilisieren für das Thema und finanzieren Massnahmen in betroffenen Regionen. Aber auch in Ländern wie Deutschland können wir aktiv werden, indem wir auf die Wichtigkeit der Impfung hinweisen und mit lokalen Gesundheitsbehörden zusammenarbeiten. Jeder einzelne von uns kann einen Beitrag leisten – sei es durch Aufklärung, Spenden oder direkte Unterstützung von Impfprogrammen. Die Mitglieder der rotarischen Familie können zudem ihre Netzwerke nutzen, um in ihrem Umfeld für die Impfung zu werben und aufzuklären. Dein Fazit? Polio ist noch nicht besiegt. Die jüngsten Funde zeigen, dass wir nicht nachlassen dürfen. Impfungen sind die einzige effektive Waffe gegen Polio – und es liegt an uns, diese Waffe konsequent einzusetzen. Rotary bleibt dran, bis Polio endgültig Geschichte ist! Gleichzeitig sollten wir nicht nur den Blick auf Europa richten, sondern die globale Perspektive bewahren, denn Polio ist ein internationales Problem, das nur durch weltweite Zusammenarbeit gelöst werden kann. Solange Polio irgendwo auf der Welt existiert, bleibt es eine Bedrohung für alle. Deshalb heisst es: Weiter impfen, weiter aufklären, weiter handeln!
Depuis 1925, Zurich est le centre névralgique administratif du Rotary en Europe et en Afrique. Ce qui a commencé comme un petit bureau pour 27 clubs dans huit pays est aujourd'hui la plaque tournante de plus de 11 780 clubs dans 114 pays - un réseau qui soutient, met en réseau et promeut l'innovati ... Depuis 1925, Zurich est le centre névralgique administratif du Rotary en Europe et en Afrique. Ce qui a commencé comme un petit bureau pour 27 clubs dans huit pays est aujourd'hui la plaque tournante de plus de 11 780 clubs dans 114 pays - un réseau qui soutient, met en réseau et promeut l'innovation. Mais un siècle d'histoire rotarienne, c'est plus qu'un chiffre impressionnant. C'est aussi une histoire de rencontres, de visions et de défis communs. Comment le bureau Europe/Afrique a-t-il évolué au fil des décennies ? Quel rôle joue-t-il aujourd'hui et qu'est-ce qui le rend si unique ? Nous avons discuté avec Marco Nicosia, le directeur du bureau, de la manière dont son équipe soutient les Rotariens dans toute l'Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, des moments particuliers qu'il a vécus au cours de son mandat et des raisons pour lesquelles ce bureau occupe une place très particulière dans le monde. Que signifie pour le bureau d'atteindre cet anniversaire ? Le 100e anniversaire est une étape importante, non seulement pour le bureau pour l'Europe et l'Afrique, mais aussi pour le Rotary International dans son ensemble. Depuis un siècle, nous soutenons les Rotariens dans l'une des régions les plus diverses du monde et nous les aidons à réaliser des projets importants et à faire la différence dans leurs communautés. Cet anniversaire me rappelle comment le Rotary s'adapte continuellement aux temps nouveaux tout en restant fidèle à ses valeurs fondamentales. Les relations que nous avons nouées au fil des décennies et la confiance que nous avons acquise sont tout aussi importantes. Elles sont au cœur de nos actions. Ce bureau est plus qu'un simple centre de soutien ; c'est un pont qui relie les idéaux du Rotary aux réalités locales, partout où nous sommes actifs. Quels événements marquants as-tu personnellement vécus pendant ton mandat ? Notre bureau a été témoin de nombreux moments historiques, comme en témoigne la manière dont nous avons soutenu le travail du Rotary au fil des ans. Pendant les guerres en Yougoslavie, par exemple, les embargos américains ont rendu les transactions financières plus difficiles. Notre bureau est intervenu pour garantir la poursuite des opérations d'aide humanitaire. Plus récemment, nous avons contribué au financement de l'éradication de la polio en Afghanistan en gérant des situations complexes grâce à de solides relations institutionnelles et en tirant parti de la neutralité de la Suisse. Ces expériences illustrent la confiance accordée à notre bureau et notre capacité à soutenir la mission du Rotary même dans des circonstances difficiles. Je me souviens avec le sourire de notre rôle dans la création du Rotary club le plus septentrional d'Europe, le RC Longyearbyen, à Svalbard, en Norvège, en 2017. Un autre exemple de la portée mondiale du Rotary est le Rotary club de Nuuk, au Groenland, fondé en 1980, avec des membres inuits qui reflètent la diversité et l'inclusivité de notre organisation. Ces clubs témoignent non seulement de l'engagement inébranlable de leurs membres, mais aussi de la capacité du Rotary à rassembler des personnes de tous horizons. L'un des moments les plus émouvants pour moi a été la déclaration de l'Afrique comme étant exempte de polio. Cela a été l'aboutissement de tant d'années d'engagement et de travail acharné de la part des Rotariens du monde entier. Un moment vraiment inoubliable. Quel rôle joue le bureau dans le soutien des initiatives rotariennes en Europe, en Afrique et au Proche-Orient ? Notre mission est de soutenir et de mettre en réseau les membres de la famille rotarienne dans une multitude de cultures et de régions. Le bureau s'occupe de 114 pays, 129 districts et plus de 325 700 membres dans plus de 11 780 clubs. Nos tâches vont de l'organisation de formations et de programmes pour cadres dirigeants à la gestion de campagnes de collecte de fonds, en passant par le soutien à la création de nouveaux clubs et l'accompagnement de processus politiques et de transactions financières complexes au-delà des frontières nationales. Nous travaillons dans sept des neuf langues officielles du Rotary et pouvons communiquer dans 19 autres langues. Nos collaborateurs sont vraiment internationaux. Nous jouons également un rôle décisif dans les situations exceptionnelles. Par exemple, nous avons agi en tant que centre de coordination lors des opérations d'aide humanitaire en Ukraine. Nous avons géré toutes les informations de contact pertinentes et servi de point de contact pour les membres du Rotary afin de garantir que l'aide puisse être fournie de manière efficace et en réseau. En fin de compte, notre tâche consiste à fournir à nos membres les outils et le soutien dont ils ont besoin pour réussir, que ce soit en temps de crise, pour créer de nouveaux réseaux ou pour optimiser leur expérience rotarienne. Quels sont les moments de ton mandat dont tu te souviens avec le plus de plaisir ? Il y a d'innombrables moments que je chéris, chacun d'entre eux soulignant la portée et l'impact du Rotary. L'un des moments les plus marquants a été la convention du Rotary International à Barcelone, où Mikhaïl Gorbatchev était l'orateur invité. L'ancien chef d'État de l'Union soviétique et lauréat du prix Nobel de la paix a décrit le Rotary comme l'une des organisations les plus importantes et les plus crédibles au monde. Il a souligné le rôle crucial des citoyens et des institutions telles que le Rotary dans la résolution des défis mondiaux. Ses paroles sur le pouvoir de la coopération par-delà les frontières m'ont profondément impressionné, ainsi que beaucoup d'autres. Un autre moment fort a été ma participation à l'Assemblée mondiale de la santé des Nations unies, où j'ai fait une déclaration au nom du Rotary sur la coopération mondiale dans la lutte contre la poliomyélite. Parler de cet engagement au plus haut niveau a été une expérience impressionnante. Mais ce que j'apprécie le plus, c'est le développement personnel de chaque Rotarien. Il a été particulièrement gratifiant de voir quelqu'un comme Holger Knaack passer du niveau du district à celui de premier président allemand du Rotary International. C'est un exemple des chemins que nous parcourons ensemble avec nos membres. À ton avis, qu'est-ce qui différencie le bureau Europe/Afrique des autres bureaux du Rotary dans le monde ? Notre bureau se distingue avant tout par son immense diversité culturelle et géographique. Il suffit de passer d'une journée estivale à Zurich à une soirée hivernale en Zambie pour prendre conscience de l'immensité et de la complexité de notre région. Nous sommes présents dans 114 pays, de la Scandinavie à l'Afrique subsaharienne, du Proche-Orient au cœur de l'Europe. Chacune de ces régions apporte ses propres perspectives et défis. Pour répondre à cette diversité, il faut faire preuve de flexibilité et de sensibilité culturelle, deux qualités profondément ancrées dans notre travail. De tous les secrétariats du Rotary, nous couvrons la plus grande région géographique et avons développé des méthodes de travail innovantes. Par exemple, nous employons des collaborateurs en télétravail dans des pays tels que le Kenya, le Nigeria, l'Allemagne, le Danemark et l'Angleterre. Cela nous permet de tirer parti de l'expertise locale et de rester proches de nos membres. Mais ce qui me rend le plus fier, c'est notre équipe. Avec une ancienneté moyenne de plus de onze ans, notre équipe est synonyme de continuité et d'engagement. À l'avenir, il sera important de continuer à développer cette base, de trouver de nouvelles façons d'aider les Rotariens à relever les défis locaux et de saisir les opportunités d'un monde en constante évolution. Cher Marco, nous te remercions pour cet entretien. Aux cent prochaines années ! À propos de la personne Marco Nicosia, membre du RC Zurich Circle International, a commencé sa carrière rotarienne en 1996 au sein du département informatique ; au fil des ans, il a occupé divers postes de direction. Depuis 2010, ce Rotarien passionné est à la tête du bureau Europe/Afrique à Zurich et, à ce titre, est responsable de la direction stratégique et opérationnelle. Exposition En février 2025, une exposition spéciale a ouvert ses portes : elle retrace l'histoire du bureau Europe/Afrique et son évolution au cours d'un siècle. Une frise chronologique du Rotary, des jalons historiques et des expositions interactives permettent de découvrir comment notre organisation s'est développée et comment elle continue de changer le monde aujourd'hui. Outre le regard sur le passé, l'exposition se tourne également vers l'avenir : elle met en lumière les défis et les opportunités actuels et montre le rôle que le Rotary peut jouer dans les décennies à venir. Bureau Europe/Afrique du Rotary International, Witikonerstrasse 15, 8032 Zurich
Depuis octobre 2023, Corinne Vogel s'engage corps et âme pour visite, le programme qui permet aux apprentis de partir à l'aventure professionnelle et linguistique. Aujourd'hui, le projet Moléson décolle. Qu'est-ce qui se cache derrière tout cela ? Et pourquoi cela vaut-il la peine d'y participer ? ... Depuis octobre 2023, Corinne Vogel s'engage corps et âme pour visite, le programme qui permet aux apprentis de partir à l'aventure professionnelle et linguistique. Aujourd'hui, le projet Moléson décolle. Qu'est-ce qui se cache derrière tout cela ? Et pourquoi cela vaut-il la peine d'y participer ? Nous avons posé la question. Chère Corinne, en 1998, le RC Uster a lancé visite pour lutter contre le chômage des jeunes. Aujourd'hui, le programme s'étend à toute la Suisse et organise une centaine d'échanges professionnels par an. Qu'est-ce qui rend votre travail si particulier ? Nous offrons des perspectives concrètes aux jeunes de toute la Suisse. Depuis notre création il y a plus de 26 ans, notre objectif est de permettre aux apprentis d'acquérir une expérience précieuse dans une autre région linguistique et culturelle grâce à des stages professionnels. Grâce à notre réseau en pleine expansion et au soutien des Rotary Clubs, nous créons des liens entre les entreprises, les apprentis et les familles d'accueil. L'année dernière, nous avons pu organiser une centaine de stages, ce qui représente 100 chances pour les jeunes de découvrir de nouveaux horizons professionnels. Mais ce qui rend notre travail si particulier, c'est surtout l'accompagnement personnel : nous accompagnons les participants de la candidature jusqu'à leur retour et veillons à ce qu'ils se développent non seulement sur le plan professionnel, mais aussi sur le plan personnel. Récemment, visite a lancé une nouvelle initiative avec Moléson ; le coup d'envoi officiel a été donné le 8 mars. De quoi s'agit-il exactement ? Visite a été fondée au début des années 2000 par le RC Uster dans l'Oberland zurichois et s'est depuis lors fortement établie, surtout en Suisse alémanique. Avec le projet Moléson, nous voulons maintenant étendre notre présence en Suisse romande. L'objectif du projet Moléson est de donner aux jeunes de Suisse romande la possibilité d'acquérir une précieuse expérience professionnelle au-delà du «Röschtigraben», en Suisse alémanique. Nous voulons les encourager à découvrir de nouvelles régions, de nouvelles entreprises et de nouvelles méthodes de travail, et ainsi renforcer non seulement leurs compétences professionnelles, mais aussi leurs compétences interculturelles. Avec le soutien de clubs Rotary et d'entreprises partenaires engagés, nous construisons ainsi des ponts entre les régions linguistiques et encourageons les échanges dans toute la Suisse. Pour nous, profanes : qu'est-ce qui différencie le projet Moléson du programme visite classique ? La différence réside principalement dans la mise en œuvre groupée et coordonnée en Suisse romande. Alors que nous organisons généralement des stages professionnels individuels pour les apprentis dans toute la Suisse avec visite, Moléson est un effort ciblé pour faire connaître notre offre en Suisse romande et l'ancrer durablement. Comme dans de nombreux domaines, la première fois est souvent synonyme d'incertitudes et de dépenses plus importantes. Les Rotary clubs qui ont déjà organisé des stages avec visite savent ce qui est important et ont moins de difficultés. En Suisse romande, où visite est encore moins connu, nous avons besoin de plus d'élan. C'est pourquoi nous avons uni nos forces avec Moléson : les Rotary clubs de la région travaillent ensemble et se soutiennent mutuellement. Cela présente un double avantage : visite gagne en notoriété et nous pouvons, depuis le bureau, soutenir les clubs et les participants de manière plus efficace et plus ciblée. Nous créons ainsi une base durable pour de futurs échanges professionnels dans toute la Suisse. Comment les apprentis intéressés peuvent-ils s'inscrire à Moléson ? Les apprentis intéressés peuvent s'inscrire comme d'habitude via le formulaire en ligne sur www.visite.ch. Nous misons délibérément sur notre processus d'inscription éprouvé afin de créer une structure durable. Notre objectif est qu'après le premier grand engagement de Moléson, de plus en plus de stages soient organisés en Suisse romande dans les années à venir, sans que tout ne doive être réappris. Ce qui fait la particularité de Moléson : les Rotary Clubs contribuent activement à trouver des candidats potentiels pour l'échange professionnel. Nous aidons également à établir des contacts directs avec les écoles professionnelles, les entreprises et les apprentis et contribuons à ce que les bonnes correspondances se fassent. Afin de soutenir au mieux les Rotary Clubs, nous mettons à leur disposition des supports d'information ciblés. De plus, notre bureau est toujours disponible pour répondre aux questions et aider à l'organisation. Nous veillons ainsi à ce que l'échange se déroule de manière optimale, tant pour les apprentis que pour les entreprises et les familles d'accueil. Et surtout : quel rôle jouent les Rotary Clubs dans la mise en œuvre ? Tous les Rotary et Rotaract Clubs du district 1990 sont impliqués dans le projet Moléson. Alors que certains clubs sont membres de visite depuis des années, le programme est encore nouveau pour beaucoup d'entre eux. L'un des objectifs principaux de Moléson est donc de permettre aux participants de vivre des expériences pratiques avec visite et d'accroître la notoriété du programme au sein des Rotary Clubs. Les clubs apportent une contribution décisive en recherchant activement des apprentis intéressés, des entreprises d'accueil et des familles d'accueil appropriées. Le réseau Rotary est d'une valeur inestimable à cet égard - sans l'ancrage local et les contacts personnels des clubs, le succès de visite serait difficilement concevable. De plus, les Rotary Clubs participent aux frais du projet en versant une contribution. Ils peuvent choisir de le faire en tant que membres réguliers de l'association ou par le biais d'une contribution unique. Si vous aviez un souhait à formuler : qu'espérez-vous pour l'avenir de Moléson ? Moléson est entièrement placé sous le signe des principes fondamentaux du Rotary que sont le « service professionnel » et le « service à la jeunesse ». Pour l'année rotarienne 2025/26, Jouni Heinonen, qui sera alors gouverneur, a défini trois axes de développement : il souhaite faire quelque chose pour la jeunesse, renforcer la coopération entre les clubs et se concentrer sur le potentiel de la Suisse. Le projet Moléson s'inscrit parfaitement dans cette démarche et contribue de manière significative à renforcer la compréhension interculturelle. Notre plus grand espoir pour l'avenir de Moléson est que le projet s'établisse durablement et devienne un élément incontournable des échanges professionnels en Suisse. Nous souhaitons que de plus en plus d'apprentis, y compris de Suisse romande, saisissent l'opportunité de vivre une expérience enrichissante en Suisse alémanique, par-delà le Röstigraben, et vice versa. En même temps, nous espérons que les Rotary Clubs de Suisse romande continueront à participer avec autant d'enthousiasme et que les premières expériences se transformeront en une collaboration à long terme. Si Moléson contribue à ce que de plus en plus de clubs s'engagent activement en faveur des échanges professionnels, ce serait un grand succès. À long terme, visite doit devenir encore plus connu dans toute la Suisse. Plus les jeunes sont nombreux à oser participer à un échange linguistique et culturel en Suisse, plus la société dans son ensemble en profite.
L'association Rotary Medien Schweiz/Liechtenstein (VRM) a changé de nom et s'appelle désormais «Rotary Communication Services (RCS)». Qu'est-ce qui se cache derrière ce changement de nom, quelles sont les tâches de cet organisme et quels sont les développements en cours chez Polaris, le cœur numéri ... L'association Rotary Medien Schweiz/Liechtenstein (VRM) a changé de nom et s'appelle désormais «Rotary Communication Services (RCS)». Qu'est-ce qui se cache derrière ce changement de nom, quelles sont les tâches de cet organisme et quels sont les développements en cours chez Polaris, le cœur numérique de l'administration rotarienne ? Nous avons discuté avec Rot. Jan Trnka. Il dirige l'équipe Polaris et est responsable de l'informatique au sein du conseil d'administration de RCS. Jan, nous nous sommes habitués au nom «VRM» au fil des ans. Pourquoi l'association Rotary Medien Schweiz/Liechtenstein a-t-elle été rebaptisée ? Le changement de nom était une décision logique. «Rotary Medien» s'était développé au fil du temps, mais le nom ne reflétait plus complètement ce que nous faisons. Notre tâche principale n'est pas seulement le travail médiatique classique, mais aussi de plus en plus le soutien numérique et administratif de la famille rotarienne en Suisse, dans la Principauté du Liechtenstein et dans d'autres pays. Avec «Rotary Communication Services», nous allons plus loin: nous proposons des services qui mettent en réseau les membres sur le plan administratif, de la communication et du numérique. Ce changement de nom montre sur quoi nous allons nous concentrer à l'avenir et comment nous voulons nous développer. Quelles sont concrètement les tâches de Rotary Communication Services? Notre travail se concentre sur deux domaines principaux. Tout d'abord, je pense bien sûr à Polaris, peut-être que je suis partial... (rires) Polaris est le cœur numérique de la communauté rotarienne en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein. Il facilite la gestion des membres, l'organisation d'événements et la communication interne. Plus de 70 000 Rotariens dans dix pays utilisent désormais Polaris - il est donc devenu depuis longtemps un succès à l'exportation et un projet international. Outre Polaris, SEMDA est un autre produit numérique. Il sert à synchroniser automatiquement les données des membres avec le Rotary International et permet une gestion efficace des clubs. Les secrétaires n'ont ainsi plus à effectuer la double saisie fastidieuse des données. Le deuxième domaine central concerne le journalisme et la communication. Nous gérons le magazine des membres «Rotary Suisse Liechtenstein», veillons à ce que les informations pertinentes parviennent aux clubs et apportons également notre aide dans le travail médiatique. Notre mission est de diffuser l'idéal rotarien en Suisse et au Liechtenstein et d'assurer le flux d'informations entre Evanston et les clubs. Le service de presse soutient également les districts et publie des contenus rotariens sur les réseaux sociaux. Le tout est complété par le Rotary Service Center de Winterthour, qui sert de premier point de contact pour les clubs et les districts pour les questions administratives. De nombreux problèmes peuvent être résolus rapidement grâce à des conseils, ce qui facilite énormément le quotidien des Rotariens. Polaris est le système central pour l'administration des clubs et des districts. Quelles sont les nouvelles évolutions ? Polaris a énormément évolué ces dernières années. Nous venons de terminer un système de paiement en ligne étendu, qui a déjà été testé dans onze clubs pilotes et qui est maintenant déployé à grande échelle. Cela permet aux clubs de collecter numériquement les cotisations des membres et les frais d'inscription aux événements - un grand pas vers des processus financiers modernes. Cette extension est facultative et sera mise à disposition sur demande des clubs. Elle comprend de nombreuses autres fonctions telles que les dons, les campagnes de collecte de fonds ou une boutique en ligne. Elle est gratuite, seuls les frais de transaction habituels pour les cartes de crédit s'appliquent. Le développement le plus important actuellement est le renouvellement complet de SEMDA-3. La nouvelle version de cette interface avec la base de données mondiale du Rotary International synchronisera bientôt les données des membres en temps réel. Cela permettra d'améliorer la qualité et l'actualité des données et de réduire le taux d'erreur. La migration vers SEMDA-3 débutera en juillet 2025. À ce moment-là, tous les Rotariens du monde entier pourront se connecter à Polaris, à condition d'être enregistrés dans la base de données mondiale du Rotary International. La coopération internationale avec les clubs à l'étranger deviendra alors très facile. Comment Polaris se développe-t-il à l'international ? Polaris a depuis longtemps dépassé les frontières de la Suisse. Nous sommes actifs dans dix pays, dont la France, la Belgique, l'Autriche, la Suède et l'Espagne. En France, nous sommes en train de convaincre un district de passer à Polaris. La Pologne montre également de l'intérêt. RCS ne concède pas seulement des licences Polaris, mais aussi SEMDA-3 à d'autres pays. À partir du mois d'août, 3400 clubs au total dans 15 pays seront connectés à SEMDA-3. Notre vision est de faire de Polaris et SEMDA-3 une plateforme rotarienne européenne. Nous ne nous sommes pas encore fixé d'échéance pour cet objectif ambitieux. Tu as évoqué tout à l'heure la synchronisation des données avec le Rotary International. Pourquoi est-ce si important pour le Rotary ? Le nombre de membres change, les postes changent dans les clubs - sans un système de synchronisation bien pensé, il serait difficile de garder une vue d'ensemble. De nombreux changements devraient être effectués à plusieurs endroits. Aujourd'hui, Polaris et SEMDA-3 prennent en charge la synchronisation de manière entièrement automatique. Ainsi, les données sont toujours à jour et peuvent être consultées dans le monde entier. Polaris est un outil performant, mais que se passe-t-il si les utilisateurs ont besoin d'aide pour l'utiliser ? Sont-ils au bon endroit au Rotary Service Center ? Le Rotary Service Center, qui est basé à Winterthur depuis 2023, sert principalement de point de contact pour les questions administratives des secrétaires et trésoriers de club. Qu'il s'agisse de listes de membres, de questions organisationnelles ou de sujets administratifs généraux, les Rotariens y trouvent des solutions rapides et compétentes. Souvent, une simple indication suffit pour résoudre efficacement les problèmes. Nous cherchons constamment à améliorer nos services afin d'offrir encore plus de soutien aux clubs. Cependant, le soutien à Polaris doit fonctionner de manière uniforme à l'échelle internationale. Et une organisation telle que le Rotary Service Center n'existe pas dans tous les pays. C'est pourquoi, et aussi en raison des ressources limitées de l'équipe Polaris, nous nous efforçons d'uniformiser les procédures et les processus. Pour commencer, il suffit de consulter les sources d'information existantes. Le bouton d'aide présent sur chaque page d'accueil de Polaris permet d'accéder à des instructions complètes, des mises à jour et des réponses aux questions fréquemment posées. On y trouve également l'organisation du soutien Polaris. Celui-ci commence toujours par le CICO du club concerné. Des formations et des webinaires réguliers permettent de découvrir de nouvelles fonctions et de les utiliser efficacement. De plus, les secrétaires de club expérimentés et les webmasters des clubs peuvent donner de précieux conseils pratiques. Si un soutien individuel est néanmoins nécessaire, les DICO sont à votre disposition pour vous aider. Les 74 DICO qui s'occupent actuellement de Polaris et SEMDA peuvent entrer en contact avec l'équipe Polaris via la plateforme web RedMine et y déposer leurs demandes et requêtes. L'équipe Polaris étant internationale, la langue de communication est exclusivement l'anglais. Pourquoi une communication professionnelle est-elle si importante pour le Rotary ? Le Rotary vit de l'échange, et sans une stratégie d'information claire et structurée, de nombreux projets et initiatives seraient difficilement réalisables. Les services de communication du Rotary veillent à ce que les informations du Rotary International parviennent jusqu'aux clubs, que ce soit par le biais de plateformes numériques ou du magazine des membres « Rotary Suisse Liechtenstein ». En même temps, nous travaillons à améliorer encore la communication au sein de la communauté rotarienne et à renforcer les liens entre les membres de la famille rotarienne. Le département journalisme/communication de RCS regroupe et consolide la communication afin que tous les membres soient atteints et pleinement informés, indépendamment de la langue, de la région et des canaux. Que signifie le développement des Rotary Communication Services pour l'avenir ? Avec les Rotary Communication Services, nous créons une structure moderne et pérenne. Nous évoluons en fonction des besoins de nos membres et veillons à ce que le Rotary reste bien positionné sur le plan numérique en Suisse et au Liechtenstein. Dans les années à venir, nous allons étendre les services numériques, renforcer l'intégration avec le Rotary International et offrir de nouvelles possibilités pour une collaboration encore plus efficace entre toutes les organisations rotariennes. Notre objectif est clair : nous rendons la communication rotarienne plus intelligente, plus connectée, plus internationale et plus durable. À propos de la personne Rot. Jan Trnka, membre du RC Wynen- und Suhrental, dirige l'équipe Polaris. En tant que membre du conseil d'administration de Rotary Communication Services, il s'engage pour le développement de l'infrastructure numérique du Rotary en Suisse et au Liechtenstein.
Lors de la rencontre des responsables de la lutte contre la polio dans les districts germanophones, deux questions centrales ont été abordées : comment gérer les nouvelles découvertes de poliovirus dans nos régions et quelles mesures sont nécessaires compte tenu des développements politiques ? Les ... Lors de la rencontre des responsables de la lutte contre la polio dans les districts germanophones, deux questions centrales ont été abordées : comment gérer les nouvelles découvertes de poliovirus dans nos régions et quelles mesures sont nécessaires compte tenu des développements politiques ? Les participants ont également échangé des informations sur les actions en cours et prévues. Des poliovirus modifiés ont été détectés dans des échantillons d'eaux usées provenant de neuf grandes villes allemandes. Les experts mettent déjà en garde contre le fait que les chiffres actuels pourraient indiquer une nouvelle épidémie de polio. Cela s'explique par des taux de vaccination insuffisants. L'Allemagne se situe actuellement entre le Ghana et la Guinée sur la liste de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en ce qui concerne la détection des poliovirus - un signal alarmant. Les taux de vaccination sont éloquents. Seul un cinquième des enfants d'un an en Allemagne ont reçu une immunisation complète contre la polio, et le taux de 77 % chez les enfants de deux ans est également bien inférieur au niveau souhaité. À titre de comparaison, à Gaza, presque tous les enfants de moins de six ans ont été vaccinés dans le cadre d'une campagne de vaccination soutenue par le Rotary. Si cette tendance se poursuit, l'OMS pourrait même rétrograder l'Allemagne dans un avenir proche.Le Rotary veut se faire entendre Les responsables de la lutte contre la polio estiment qu'il est urgent d'agir. L'objectif doit être de remettre l'éradication de la polio au centre des préoccupations, tant au sein du Rotary que dans le grand public. La première étape consistera à élaborer un modèle de communiqué de presse afin de cibler les médias sur ce sujet. Dans le même temps, le dialogue politique doit être intensifié, car il manque actuellement des responsables pour s'occuper de cette question. La sensibilisation doit également être renforcée au sein des districts. Plus de présence, plus d'information, plus d'engagement : c'est la seule façon d'empêcher que la situation ne s'aggrave.Les Rotary clubs se mobilisent déjà Malgré tous les défis à relever, un coup d'œil dans les districts montre que le sujet de la polio n'est pas du tout tombé dans l'oubli. Dans de nombreux endroits, des actions créatives et efficaces sont déjà mises en œuvre. Le RC Bad Dürkheim s'est par exemple engagé dans une tombola à grande échelle pour la bonne cause. Dans le district 1940, des pixels d'une œuvre d'art numérique sont vendus contre des dons afin de générer des fonds pour les campagnes de vaccination de manière innovante. Le district 1950 a également envoyé un signal fort : en plus d'une somme considérable collectée par les clubs de la région, le montant provenant des fonds du district a été doublé. Ces activités montrent que la campagne End Polio Now continue de faire des émules. Il s'agit maintenant de poursuivre cet élan et de rendre la campagne encore plus visible.La PolioPlus Society et de nouvelles formes de soutien Outre les campagnes de dons classiques, la PolioPlus Society, une initiative qui s'adresse de manière ciblée aux grands donateurs réguliers, était également à l'ordre du jour. La question décisive était la suivante : comment convaincre davantage de membres de la famille rotarienne de soutenir l'initiative à long terme ? La question de savoir si la collecte de bouchons en plastique, qui a fait ses preuves, doit être poursuivie a également été abordée. Alors que certains se sont prononcés en faveur de la poursuite de cette collecte, d'autres ont plaidé pour de nouvelles approches afin de promouvoir la générosité et la sensibilisation. Les participants ont approfondi ces sujets en petits groupes de travail. L'un des points forts a été l'utilisation accrue des canaux numériques à l'avenir afin de toucher davantage de personnes et de les informer sur la menace que représentent les virus de la polio. La coopération avec d'autres amis du Rotary engagés doit également être renforcée afin de créer des synergies et de rendre la campagne encore plus efficace.Regard vers l'avenir : la Journée mondiale contre la polio 2025 à Lucerne La Journée mondiale contre la polio 2025 sera un événement majeur pour tous ceux qui s'engagent dans la lutte contre la polio. Les 25 et 26 octobre, Lucerne accueillera cet événement important qui réunira des amis du Rotary de toute la région germanophone. L'organisation bat déjà son plein. Il est d'ores et déjà certain que l'année prochaine, la manifestation officielle contre la polio dans l'espace germanophone aura lieu à Essen. Le thème de la polio reste ainsi d'actualité et le Rotary poursuit son engagement résolu jusqu'à ce que l'objectif d'éradication mondiale soit enfin atteint.
Devenir Rotarien, c'est se faire demander ? Frapper soi-même à la porte, c'est mal vu ? C'était peut-être le cas autrefois. Aujourd'hui, il est de bon ton et même souhaitable de se manifester de manière proactive. Le mot magique, c'est « leads ». Chaque année, plus de 30 000 personnes du monde enti ... Devenir Rotarien, c'est se faire demander ? Frapper soi-même à la porte, c'est mal vu ? C'était peut-être le cas autrefois. Aujourd'hui, il est de bon ton et même souhaitable de se manifester de manière proactive. Le mot magique, c'est « leads ». Chaque année, plus de 30 000 personnes du monde entier s'inscrivent sur rotary.org et manifestent leur intérêt à rejoindre le Rotary. Ces « leads » ne sont pas des contacts aléatoires, mais des membres potentiels qui recherchent activement une occasion de s'engager, de faire bouger les choses et de faire partie d'une communauté mondiale. Depuis 2019, le Rotary International a introduit le système de leads afin de simplifier et de standardiser ce processus à l'échelle mondiale. Toute personne intéressée par le Rotary peut se manifester en quelques clics, ce qui représente une opportunité énorme pour toutes les parties concernées. Le système n'est pas nouveau, il est utilisé avec succès depuis plusieurs années. Dans le district 2000, toutes les demandes de personnes intéressées ont été traitées dès le début par les adjoints du gouverneur, en veillant toujours à présenter le Rotary de manière positive en tant qu'organisation. Si une personne intéressée correspondait au district, elle était orientée vers le club approprié. Cette approche a fait ses preuves tout en respectant l'autonomie des clubs. Aujourd'hui, le Rotary va plus loin : les personnes intéressées sont désormais directement affectées à un club, qui décide ensuite s'il souhaite ou non prendre contact avec elles. Pour de nombreux clubs, cela représente une excellente occasion de recruter de nouveaux membres. Dans le même temps, chaque club est libre de se retirer de ce système, grâce à une option dite « d'opt-out ». Mais comment ce système fonctionne-t-il exactement et comment les clubs peuvent-ils en tirer profit ? Les leads ne sont pas des personnes intéressées passives. Beaucoup d'entre eux se sont déjà beaucoup intéressés au Rotary et sont très motivés pour s'engager dans un club service. Contrairement au recrutement traditionnel de membres, qui consiste souvent à inviter des amis ou des connaissances, ces personnes intéressées ont une idée précise de ce qu'elles souhaitent accomplir au Rotary. Cela les rend particulièrement précieux. En même temps, cela représente un défi : l'année dernière, moins d'un tiers des prospects ont été contactés par les clubs dans le monde. En d'autres termes, plus de 20 000 personnes n'ont reçu aucune réponse, une occasion manquée qui pourrait nuire à l'image du Rotary en tant qu'organisation ouverte et accueillante. Il va sans dire que les Rotary clubs décident de manière autonome des personnes qu'ils souhaitent accueillir. Cette indépendance est une valeur fondamentale de notre organisation. Mais l'autonomie ne signifie pas que les personnes intéressées doivent être ignorées. Quiconque manifeste son intérêt pour le Rotary mérite une réponse, qu'il s'agisse d'une invitation à faire connaissance ou d'un refus amical. Il ne s'agit pas de forcer les clubs à accepter des membres inappropriés, mais de donner à chaque personne intéressée le sentiment que son engagement est le bienvenu. Ce n'est pas seulement une question de politesse, c'est aussi une occasion de renforcer l'image du Rotary en tant que communauté accueillante. La prise de contact avec les prospects ne doit pas être compliquée. Souvent, un simple e-mail, un appel téléphonique ou une conversation vidéo suffisent pour montrer son intérêt et en savoir plus sur la motivation du membre potentiel. Un premier échange permet de présenter le Rotary et de découvrir ce qui attire les personnes intéressées. Une invitation à une réunion de club ou une rencontre informelle peut faciliter l'entrée dans le club, tandis qu'une communication transparente dès le départ permet de montrer clairement que la décision d'adhérer au club appartient à la personne concernée. Avec l'introduction du système de leads, le Rotary International a fait un pas important en matière de recrutement de membres. Le nouveau système, basé sur la technologie de Salesforce, permet aux clubs de recevoir directement des leads et de réagir plus rapidement aux personnes intéressées. L'autonomie des clubs est préservée, tandis que des outils sont mis à leur disposition pour s'adresser plus efficacement aux membres potentiels. Le monde change et le Rotary doit changer avec lui pour rester pertinent. Les jeunes cherchent des moyens utiles de s'engager et de faire bouger les choses. Le Rotary offre exactement cela, mais seulement si l'organisation se montre ouverte et accueillante. Chaque piste est une opportunité de renforcer la communauté et de faire avancer la mission du Rotary. Mais cette opportunité ne peut être saisie que si chaque personne intéressée est prise au sérieux et accueillie à bras ouverts. Le Rotary est à l'aube d'une période de changement. Il ne s'agit pas de croître à tout prix, mais de se développer de manière durable et organique. L'objectif devrait être de conserver les membres existants et d'en attirer de nouveaux qui correspondent au club. Chaque nouveau membre apporte une nouvelle perspective et de nouvelles expériences qui rendent le Rotary plus fort et plus adaptable. Les nouveaux membres ne doivent pas être considérés comme de simples chiffres, mais comme un enrichissement précieux pour la communauté. Pour cela, il faut être ouvert aux nouvelles approches. Les clubs spécialement destinés aux jeunes sont un moyen de rendre le Rotary attractif pour les nouvelles générations. Les jeunes sont intelligents, énergiques et innovants - ils devraient pouvoir participer aux décisions concernant le type d'expérience rotarienne qui leur convient. Car en fin de compte, tout le monde peut devenir Rotarien, qu'il ait 18 ou 80 ans. Ce qui compte, c'est que le club choisisse les membres qui lui conviennent. C'est précisément cette ouverture et cette flexibilité qui assurent l'avenir du Rotary. Ensemble, nous pouvons ainsi ouvrir une nouvelle ère, une ère caractérisée par l'ouverture, l'engagement et l'impact durable. Chaque événement, chaque entreprise, chaque association – et en particulier le Rotary – doit comprendre que pour survivre, nous devons être pertinents pour les générations futures. Cela implique d'impliquer activement la jeune génération. Il ne suffit pas d'inviter les jeunes au Rotary. Ceux qui le comprennent resteront viables et importants !
Trois jours qui font bouger les choses. Trois jours qui inspirent. Trois jours qui montrent que la paix n'est pas une utopie : la Conférence présidentielle du Rotary pour la paix à Istanbul a réuni des personnes du monde entier qui ne veulent pas seulement parler, mais aussi agir. La conférence de ... Trois jours qui font bouger les choses. Trois jours qui inspirent. Trois jours qui montrent que la paix n'est pas une utopie : la Conférence présidentielle du Rotary pour la paix à Istanbul a réuni des personnes du monde entier qui ne veulent pas seulement parler, mais aussi agir. La conférence de la présidente pour la paix, comme l'événement s'intitulait officiellement, s'est avérée être un véritable sommet d'idées, un laboratoire de la compréhension et une scène pour tous ceux qui ne veulent pas accepter le statu quo. Ici, on a discuté, on s'est disputé, on a ri - et surtout, on a cherché des solutions pour construire des ponts dans un monde déchiré. Istanbul, la ville entre les continents, offrait le cadre idéal pour une conférence qui voulait surmonter les fossés. Sous la devise «Guérir dans un monde divisé», plus de 1000 membres de la famille rotarienne venus de 88 pays se sont rendus en masse sur le Bosphore, non seulement pour parler de paix, mais aussi pour la façonner activement. Réduire la polarisation, utiliser la technologie à bon escient, créer la stabilité en s'appuyant sur le développement durable : ces mots-clés n'étaient pas vides de sens, mais des questions urgentes qui ont été discutées avec passion sur scène et dans les couloirs. Il ne s'agissait pas de vaines paroles, mais de véritables approches qui doivent maintenant être diffusées et mises en œuvre dans les Rotary Clubs du monde entier. De la grande scène aux plus petites tables de discussion, la conférence a été marquée par des débats et des rencontres intenses. La présidente du Rotary International, Stephanie Urchick, l'a résumé dans son discours d'ouverture : « La paix ne commence pas dans les palais gouvernementaux, mais dans nos communautés. » Un message qui a été accueilli avec force à Istanbul. Les participants, venus en masse à l'hôtel Hilton Istanbul Bomonti, ont pu choisir parmi une multitude de sessions en petits groupes, mais l'une d'entre elles s'est particulièrement démarquée : celle de Jeries I. Shahin, expert en systèmes d'information à la Banque mondiale et Rotarien d'Amman. Il a parlé du rôle de la technologie dans le travail pour la paix - un sujet on ne peut plus d'actualité. Des algorithmes pour la paix Sa thèse ? L'intelligence artificielle peut faire bien plus qu'améliorer les prévisions météorologiques : elle pourrait aider à détecter les conflits à un stade précoce. En alimentant l'IA avec des données historiques, des contextes culturels et de la littérature scientifique, il est possible d'identifier des schémas qui indiquent des crises potentielles. Cela ressemble à de la science-fiction ? Peut-être. Mais dans certaines parties du monde, on y travaille déjà intensivement. Mais Shahin ne s'est pas contenté de grandes visions, il a également parlé de la responsabilité de chacun. Les Rotary Clubs, en particulier, en tant que membres d'une société civile engagée, pourraient utiliser l'IA pour lutter contre la désinformation. «Les fake news se propagent beaucoup plus vite que les vraies nouvelles», a-t-il expliqué. Et c'est précisément ce qui est dangereux. C'est pourquoi il est d'autant plus important de donner aux jeunes les moyens de distinguer les vraies informations des fausses informations ciblées. Pour finir, M. Shahin a posé une question cruciale : comment pouvons-nous garantir que l'IA soit utilisée de manière éthique et judicieuse ? Sa suggestion : le Rotary International devrait élaborer des lignes directrices pour promouvoir une utilisation responsable de cette technologie dans le travail de paix. Car une chose est claire : « Nous sommes la première génération de membres du Rotary à pouvoir utiliser l'IA pour la paix. » C'est à nous maintenant de saisir cette chance. Le projet éducatif «Right to Learn» de Susan Hartley et Frances Jeffries a été présenté lors d'une autre session en petits groupes. En coopération avec l'UNESCO, des centaines de femmes afghanes ont été formées au cours des dix dernières années, des bibliothèques ont été créées et des centres d'apprentissage numériques ont été mis en place au Pakistan et en Turquie pour permettre aux Afghanes réfugiées d'obtenir leur diplôme de fin d'études. Ce qui est particulièrement impressionnant, c'est que la plupart des participantes ne cherchent pas à exercer un métier en particulier, mais veulent changer le système en Afghanistan en faveur des femmes. «Lorsque l'on forme un homme, on ne forme souvent qu'un individu. Mais lorsque l'on forme une femme, on forme tout un village», résume Hartley. La question de la promotion de la jeunesse était également à l'ordre du jour. Vicki Puliz, ancienne directrice du Rotary International, a souligné le rôle des jeunes dans les processus de paix : « Nous devons former les jeunes, leur donner les moyens de mener des discussions et d'argumenter. » Pour ce faire, des programmes tels que les séminaires RYLA sont essentiels pour former une nouvelle génération de médiateurs et d'artisans de la paix. Des messages forts ont été formulés non seulement lors des petites sessions, mais aussi lors des grands moments sur scène, lorsque près de 1000 auditeurs attentifs se sont rassemblés pour les sessions générales. La performance de Kumi Naidoo, le premier chef de Greenpeace originaire du Sud, a été particulièrement impressionnante. Le Sud-Africain, connu pour son engagement inlassable en faveur des droits de l'homme, n'a pas mâché ses mots. Il a évoqué les conséquences brutales des guerres, de la crise climatique, de la pandémie de Covid et des inégalités économiques, en particulier pour les régions qui souffrent déjà le plus des crises mondiales. Son appel au Rotary ? « Nous sommes partout. Nous pouvons faire la différence partout. » L'argent seul n'est pas la solution, a-t-il souligné. Il est bien plus important de trouver des moyens durables pour empêcher les conflits locaux de se produire. Et cela n'est possible que si les gens ne sont pas seulement convaincus par la raison, mais touchés par le cœur. Lorsqu'il s'agissait d'émotions, peu d'orateurs ont réussi à émouvoir autant que Freddy Mutanguha. Le directeur du Mémorial du génocide de Kigali a transporté son public en avril 1994, le mois où le génocide au Rwanda a commencé. Il a raconté sa dernière rencontre avec sa mère : comment elle lui a apporté à manger, lui a dit qu'ils ne se reverraient peut-être jamais et l'a serré dans ses bras en guise d'adieu. Quelques jours plus tard, lui qui n'avait que huit ans a compris ce qu'elle voulait dire : toute sa famille - parents, frères et sœurs, proches - a été assassinée. Lui-même n'a eu la vie sauve que par hasard. Au lieu de sombrer dans la haine, Mutanguha a choisi la réconciliation. Deux décennies plus tard, il rendit visite aux hommes qui avaient tué sa famille, d'anciens voisins. Il leur parla, leur pardonna. Pas pour lui-même, mais pour l'avenir. «Si nous voulons la paix, nous devons soulager la prochaine génération du fardeau de la vengeance.» Aujourd'hui, Mutanguha s'engage sans relâche en faveur de la culture du souvenir et de la paix, non seulement en tant que directeur du Mémorial du génocide de Kigali, mais aussi en tant que président du Rotary Club de Kigali-Montjali. Son histoire était un exemple puissant de ce qui était en jeu à Istanbul : la paix n'est pas seulement un idéal politique, c'est aussi une décision consciente, une décision qui doit être prise chaque jour.De la théorie à la pratique Et à Istanbul, les paroles ont été suivies d'actes. L'ouverture du Centre du Rotary pour la paix à l'université de Bahçeşehir a été un moment fort de la conférence. Premier centre du genre au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, il a pour vocation de fournir aux experts des outils pratiques pour une action durable en faveur de la paix. L'objectif est de former des cadres qui ne se contentent pas de connaître les théories, mais qui sont capables d'apporter des changements positifs dans les zones de crise. Chaque année, le Rotary attribue jusqu'à 130 bourses entièrement financées à des personnalités engagées dans la promotion de la paix et du développement. Depuis la création du programme en 2002, plus de 1800 boursiers originaires de plus de 140 pays ont été formés. Beaucoup d'entre eux occupent aujourd'hui des postes clés au sein de gouvernements, d'ONG ou d'organisations internationales et mettent en pratique ce qu'ils ont appris dans leur travail. Avec l'ouverture du nouveau Centre de la paix à Istanbul, le Rotary a souligné une fois de plus que la paix n'est pas un objectif abstrait, mais une tâche concrète que les gens doivent assumer - et que l'éducation joue un rôle décisif à cet égard. Nahla ElShall, d'Égypte, était également présente à Istanbul. Elle fait partie de ceux qui ont déjà réussi le programme de bourses du Rotary pour la paix. L'année dernière, cette jeune femme a suivi le programme de troisième cycle pour la paix et la transformation des conflits au Centre du Rotary pour la paix de l'université Makerere à Kampala, en Ouganda. Cette formation lui a permis d'acquérir de précieuses connaissances en matière d'analyse des conflits et de comprendre les différents défis structurels qui nécessitent des approches très spécifiques en matière de travail pour la paix selon les régions. Aujourd'hui, cette jeune femme de 32 ans travaille au Caire à l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche, où elle s'engage dans le département de promotion des femmes. Son travail quotidien consiste à autonomiser les jeunes femmes, à les former et à leur donner les outils dont elles ont besoin pour défendre leurs intérêts avec assurance et en faisant entendre leur voix. Elle en est convaincue : une paix durable ne peut être instaurée que si les femmes participent activement aux processus décisionnels, et c'est précisément pour cela qu'elle s'engage de toutes ses forces. L'harmonie plutôt que la haine Rot. Ulrike Vogt (RC Müllheim-Badenweiler) et son mari Thomas se sont mis au travail avec autant de passion : ils ont été acclamés à Istanbul pour leur initiative «Musik für den Frieden» (Musique pour la paix), un projet qui rassemble depuis 2018 des jeunes d'Allemagne et de Russie pour faire de la musique ensemble, échanger et lutter contre les préjugés. Le dernier temps fort du projet ? Un camp musical pour la paix à Izmir, qui a réuni des jeunes de plusieurs pays. Deux concerts, l'un à Çeşme, l'autre à Izmir, ont captivé plus de 1 000 spectateurs. Et comme si cela ne suffisait pas, le film musical « Roméo et Juliette », une coproduction germano-russe réalisée en Turquie, est sorti à l'automne 2023. Le choix d'Istanbul comme lieu de la conférence avait suscité des discussions, notamment en Allemagne, notre pays voisin. Un pays en proie à des tensions politiques, est-ce le bon endroit pour une conférence sur la paix ? La réponse de Şafak Alpay, le directeur de la conférence, était sans équivoque : « C'est précisément pour cela que nous sommes ici. La paix n'est pas confortable, elle est nécessaire. » Et c'est ainsi qu'Istanbul est devenue le symbole de ce que la conférence voulait réaliser : rassembler des personnes d'horizons différents afin de promouvoir le dialogue. Il appartient maintenant aux participants de faire fructifier l'énergie d'Istanbul. La paix ne commence pas par de grands discours, mais par de petits pas. Et ceux qui ont participé à ces trois jours le savent : le premier pas a été fait.
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Le premier Rotary club a été créé à Chicago le 23 février 1905. A la fin de la Première Guerre mondiale, il y avait déjà 500 clubs Rotary dans le monde ; en 1921, il y en avait déjà 1000 autour du globe. Les premiers clubs avaient également été fondés en Europe, par exemple à Madrid et à Paris. Au siège du Rotary à Evanston, le désir de fonder un club en Europe germanophone se fait de plus en plus pressant, ce qui se produit finalement à Zurich en 1924. En 1925, d'autres clubs suivirent à Bâle, Berne, Genève, Lucerne et Saint-Gall. Le premier club de la Principauté du Liechtenstein a été fondé en 1957.
Aujourd'hui le Rotary compte en Suisse et au Liechtenstein plus de 13'250 membres répartis dans plus de 220 clubs, organisés en trois districts (1980, 1990, 2000). A la tête de chaque district se trouve un gouverneur élu pour une année.
District 1990 - Suisse de l'ouestDistrict 1980 - Suisse centraleDistrict 2000 - Est de la Suisse et Liechtenstein
Rotary: Qui sommes-nous?
Le Rotary mobilise ses membres dans des domaines d'action ciblés. Cela nous permet de mettre en commun nos connaissances, notre expérience et nos ressources afin de trouver des solutions durables - dans le monde entier. Les sept axes stratégiques du Rotary sont
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