Peu avant le changement d’année rotarienne, Francesco Arezzo, membre du Rotary Club de Raguse, a été élu nouveau président de Rotary International. Il succède à Mário César Martins de Camargo, qui a surpris tout le monde en démissionnant le 8 juin. À seulement deux semaines de la Convention de Calg ... Peu avant le changement d’année rotarienne, Francesco Arezzo, membre du Rotary Club de Raguse, a été élu nouveau président de Rotary International. Il succède à Mário César Martins de Camargo, qui a surpris tout le monde en démissionnant le 8 juin. À seulement deux semaines de la Convention de Calgary, la présidence de RI s’est retrouvée vacante : le président élu, originaire du Brésil, a renoncé à sa fonction. Le conseil d’administration central a alors convoqué une réunion extraordinaire et, conformément au Code de RI et aux directives en vigueur, a désigné un successeur à de Camargo. Seuls les candidats déjà évalué en août 2023 par le comité de nomination à la présidence ont été pris en considération. Francesco Arezzo est orthodontiste et exerce en cabinet privé à Raguse, en Sicile. Il est membre de plusieurs sociétés savantes nationales et internationales en orthodontie, vice-président de l’Association nationale des dentistes italiens pour la province de Raguse, et fondateur de la délégation régionale du Fondo Ambiente Italiano (FAI), qu’il a présidée pendant sept ans. Il est aussi chevalier d’honneur et de dévotion obédientiel de l’Ordre souverain de Malte. Membre du Rotary depuis plus de 30 ans, Arezzo a occupé plusieurs fonctions importantes au sein de l’organisation : directeur du RI, vice-président du Comité conjoint de planification stratégique, facilitateur de formation, représentant du président lors de conférences de district. Il soutient également la Fondation Rotary en tant que grand donateur (Major Donor) et mécène (Benefactor). Il est marié à Anna Maria Criscione, entrepreneuse dans le secteur du tourisme. Ensemble, ils ont deux enfants. Le thème de l’année Unite for Good, annoncé lors de l’Assemblée internationale en février 2025, reste inchangé sous la présidence d’Arezzo. Ce thème invite les membres à incarner une force de cohésion dans un monde de plus en plus polarisé. Au-delà des origines ethniques, des religions et des professions, Rotary doit rassembler les individus autour de projets communs – pour faire le bien. Francesco Arezzo a été officiellement présenté à la famille rotarienne lors de la Convention internationale qui s’est tenue du 21 au 25 juin à Calgary. Son mandat a débuté quelques jours plus tard, le 1er juillet. La présidente sortante, Stephanie Urchick, a salué cette élection. Dans un communiqué officiel, elle a déclaré : « C’est dans les moments de changement que la force et la résilience de notre organisation se révèlent le plus clairement. Après la démission inattendue de Mário César Martins de Camargo, le conseil d’administration de Rotary International a réagi rapidement et avec discernement pour garantir la continuité de notre mission et de notre gouvernance. L’engagement de Francesco Arezzo envers les valeurs de Rotary et sa vision d’un monde meilleur font de lui un leader remarquable. »
Lorsque 16 500 membres de la famille rotarienne venus de plus de 140 pays se réunissent, une grande ville canadienne se transforme en laboratoire d’idées mondial : c’est ce qui s’est passé en juin lors de la Convention Rotary International à Calgary. Pendant cinq jours, tout a tourné autour de la p ... Lorsque 16 500 membres de la famille rotarienne venus de plus de 140 pays se réunissent, une grande ville canadienne se transforme en laboratoire d’idées mondial : c’est ce qui s’est passé en juin lors de la Convention Rotary International à Calgary. Pendant cinq jours, tout a tourné autour de la paix, du partenariat et de la question : comment Rotary peut-il rester efficace à l’avenir ? Peu importe que ce soit à Houston, Hambourg ou Atlanta, j’y tiens mon petit rituel personnel : le quiz des visages familiers. À peine descendue de l’avion, la question me vient naturellement : “Qui vais-je revoir en premier ?” À Calgary, c’est le DG Urs Herzog, venu de Suisse, que j’ai littéralement croisé en me rendant à l’inscription. Ensuite, j’ai aperçu le secrétaire général de Rotary, John Hewko, puis Nathalie Huyghebaert de Belgique, que j’ai déjà revue plusieurs fois depuis l’Institut Rotary en Sicile. C’est ainsi que commence ma Convention : avec la joie des retrouvailles et le sentiment profond de faire partie d’un réseau mondial. Quelques heures plus tard, place à l’ouverture officielle : « Magic All Around », thème de l’année de la présidente Stephanie A. Urchick, résonnait dans l’air calgarien. Elle avait revêtu un costume western typique pour entrer au Scotiabank Saddledome, comble avec environ 8 000 invités, et a évoqué « la plus grande réunion de famille depuis le Covid ». Dans son discours, elle a souligné la force essentielle de Rotary : « Dans un monde divisé, nous avons le pouvoir et la responsabilité de rassembler des personnes de cultures et de pays différents. »
Le camp de deux semaines «Music From Ice to Lake – Hands-on und Wandern», proposé par le Rotary Youth Exchange, entame son troisième cycle. Nadja Klaus, membre du Rotary et responsable de l'équipe d'organisation, nous donne un aperçu de la création, des succès et des particularités du camp, ainsi q ... Le camp de deux semaines «Music From Ice to Lake – Hands-on und Wandern», proposé par le Rotary Youth Exchange, entame son troisième cycle. Nadja Klaus, membre du Rotary et responsable de l'équipe d'organisation, nous donne un aperçu de la création, des succès et des particularités du camp, ainsi que de l'avenir du Rotary Youth Exchange. Chère Nadja, le camp «From Ice to Lake» s'est solidement établi depuis 2019. Comment l'idée en est-elle venue ? Avant 2019, nous avions un camp très sportif avec le «Swiss Bike Tour», mais son organisation devenait de plus en plus exigeante. Nous nous sommes donc demandé quel était l'élément central et fédérateur de la Suisse. La réponse était claire : l'eau. Sans eau, il n'y aurait pas de glaciers, pas de rivières, pas de lacs - et donc pas de moyens de subsistance. C'est ainsi qu'est né «From Ice to Lake», un voyage des neiges éternelles des montagnes aux lacs scintillants du Plateau suisse. De la montagne, où l'eau prend sa source et devient rivière, jusqu'aux chutes du Rhin et à la mer. Les jeunes du monde entier découvrent ainsi la nature non seulement comme un décor, mais aussi comme quelque chose qui doit être protégé et préservé. Ils participent activement, discutent de la durabilité et apprennent ce que signifie l'eau en tant que ressource - pour nous en Suisse, mais aussi pour leur pays d'origine. Très important : le camp est proposé par l'association Rotary Jugendaustausch, mais n'a rien à voir avec les programmes d'échange d'un an. Ce ne sont donc pas les inbounds qui sont invités, mais des jeunes du monde entier qui souhaitent vivre deux semaines inoubliables en Suisse. Qu'est-ce qui rend ce camp si particulier ? C'est cette combinaison unique d'expériences, d'action et de rencontres. Nous offrons aux jeunes une occasion intense, mais concentrée dans le temps, de voir la Suisse non seulement d'un point de vue touristique, mais aussi de participer activement à des projets de protection de l'environnement, comme l'entretien du paysage dans le jardin glaciaire de Cavaglia ou la collecte des déchets lors d'une randonnée sur le glacier. Et cette fois-ci, il y a aussi la musique : la musique est un langage universel. Que l'on vienne du Brésil, d'Inde ou de Finlande, quand on chante ou on joue de la musique ensemble, on crée immédiatement un lien. C'est ce qui rend « Music from Ice to Lake » si unique. Il s'agit d'un échange à plusieurs niveaux : nature, culture, musique - et bien sûr aussi des amitiés qui durent souvent bien au-delà du camp. En 2023, il y a eu quelques temps forts, dont une randonnée sur le glacier avec le glaciologue Felix Keller. Qu'est-ce qui attend les participants en 2025 ? Le concept de base reste le même, mais nous mettons toujours de nouveaux accents. Cette fois-ci, l'itinéraire passera par Zurich, Poschiavo, Morteratsch, Glaris, Rorschach, Appenzell, Saint-Gall et Schaffhouse, c'est-à-dire des glaciers aux lacs. Outre les points du programme qui ont fait leurs preuves, comme les excursions dans les centrales hydroélectriques ou le travail dans le jardin des glaciers, nous voulons cette année créer encore plus d'espace pour les échanges interculturels. Il y aura des ateliers où les participants pourront échanger sur leurs cultures, de nouveaux éléments musicaux, peut-être même avec des performances publiques - nous allons encore trouver quelque chose ! Et bien sûr, l'aventure ne doit pas manquer : découvrir les montagnes suisses, par tous les temps, à toutes les altitudes, ce sont des expériences qui restent gravées dans la mémoire ! Le camp fait désormais partie intégrante des échanges de jeunes du Rotary dans le district 2000. Qu'en est-il des échanges de jeunes en général ? Le coronavirus a freiné les échanges internationaux dans le monde entier. Pendant trois ans, il n'y a pratiquement pas eu de programmes d'échange, ce qui a fait manquer une grande opportunité à de nombreux jeunes. Mais nous constatons maintenant que l'intérêt est à nouveau croissant, et c'est formidable ! Les échanges annuels ou les programmes tels que notre camp sont plus importants que jamais, car ils permettent aux jeunes, après cette longue période de confinement, de découvrir à nouveau le monde de leurs propres yeux et de nouer des amitiés par-delà les frontières. L'échange de jeunes du Rotary est bien vivant, et il est particulièrement précieux en ce moment. Comment les Rotary clubs ou les Rotariens peuvent-ils s'engager en faveur de l'échange de jeunes ? Il existe de nombreuses possibilités ! Le Rotary vit de l'engagement personnel. Les clubs peuvent apporter une contribution financière en parrainant des participants au camp ou en soutenant des points du programme. Mais une aide très pratique est également nécessaire : quiconque est prêt à faire une présentation, à organiser une excursion ou à passer une soirée avec des jeunes du monde entier contribue à rendre cette expérience inoubliable. Et bien sûr, chaque Rotarien peut agir en tant qu'ambassadeur pour l'échange de jeunes : attirer l'attention des jeunes sur ces programmes, convaincre les familles de participer à l'échange - tout cela contribue à maintenir en vie l'échange de jeunes du Rotary. Quel est ton bilan personnel après deux éditions réussies de « From Ice to Lake » ? C'est incroyablement enrichissant de voir des jeunes de cultures très différentes se réunir et vivre quelque chose ensemble. Ils apprennent beaucoup sur la Suisse, mais aussi sur eux-mêmes et sur les autres. Beaucoup restent en contact pendant des années. «Music from Ice to Lake» est bien plus qu'un camp, c'est une expérience pour la vie ! Et comment les participants réagissent-ils au camp ? Y a-t-il des moments dont tu te souviens particulièrement ? Les réactions sont toutes positives. Beaucoup de participants disent que le camp fait partie des expériences les plus marquantes de leur vie jusqu'à présent ; en tout cas, c'est l'un des moments forts incontestés des camps internationaux. Il est particulièrement impressionnant de voir comment un groupe d'étrangers se transforme en deux semaines en un réseau international d'amis très soudé. Certaines participantes ont vu la neige pour la première fois de leur vie et ont été complètement subjuguées. D'autres ont raconté que c'est grâce au camp qu'elles ont vraiment compris ce que signifiait le changement climatique, car elles ont pu constater de leurs propres yeux à quel point les glaciers reculaient. Un moment inoubliable a également été un interlude musical improvisé dans une église de montagne. Au cœur des Alpes, des jeunes de différents continents ont chanté ensemble, émouvant profondément leur public et eux-mêmes. Ce sont précisément ces rencontres qui rendent l'Échange de jeunes du Rotary si précieux et qui méritent d'être soutenues.
L'union fait la force : Rotary Communication Services (RCS) prend un nouveau cap et agrandit son équipe. Depuis avril, Janine Keller assume des tâches centrales dans la communication rotarienne – un pas vers plus de professionnalisme, de mise en réseau et de visibilité. Le Rotary vit des échanges, ... L'union fait la force : Rotary Communication Services (RCS) prend un nouveau cap et agrandit son équipe. Depuis avril, Janine Keller assume des tâches centrales dans la communication rotarienne – un pas vers plus de professionnalisme, de mise en réseau et de visibilité. Le Rotary vit des échanges, des rencontres entre les personnes, des expériences qu'elles partagent et des projets qu'elles lancent ensemble. Mais pour que l'idée rotarienne fonctionne, il faut une structure de communication solide. C'est précisément là que commence la réorientation que le Rotary met actuellement en œuvre en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein. L'association Rotary Medien Schweiz/Liechtenstein (VRM) devient Rotary Communication Services (RCS) avec un champ d'action élargi et une mission claire : regrouper les informations, les traiter de manière professionnelle et les diffuser là où elles apportent la plus grande valeur ajoutée, que ce soit dans un magazine, en ligne ou sur les réseaux sociaux. Le renforcement des effectifs avec l'arrivée de Janine Keller est un signe visible de cette évolution. Elle travaillait depuis 2021 comme rédactrice en ligne pour les districts 1980 et 2000 et vient désormais renforcer à 60 % l'équipe de rédaction de RCS, qui était jusqu'à présent composée de Denise Lachat et Verena Maria Neuhaus. Ensemble, les trois journalistes vont continuer à professionnaliser la communication rotarienne, développer des contenus et veiller à ce que les membres soient informés des histoires passionnantes du monde rotarien, de manière fraîche, vivante et proche. La jeune femme de 33 ans a toutes les compétences requises pour ce poste : elle a étudié le journalisme et le français à l'université de Zurich et travaille dans le marketing en ligne depuis dix ans. Elle a déjà géré plusieurs canaux de médias sociaux pour le Rotary et a soutenu des clubs en organisant des ateliers. Son changement est un exemple de la réorientation stratégique de la communication rotarienne. En effet, avec le concept «Rotary Publizistik 2024», le RCS mise encore plus sur des responsabilités claires, des ressources regroupées et des contenus professionnels. L'accent est toujours mis sur les membres de la famille rotarienne : ils doivent recevoir des informations pertinentes de manière simple et attrayante, quel que soit le canal. Concrètement, cela signifie que le magazine des membres «Rotary Suisse Liechtenstein» reste le cœur de la communication rotarienne avec onze numéros par an. Il propose des articles journalistiques, des portraits et des aperçus passionnants du monde rotarien, en mettant l'accent sur les personnes et leurs projets. En complément, une nouvelle newsletter mensuelle sera créée à l'avenir. Elle permettra aux membres de recevoir directement dans leur boîte mail des informations compactes, les dates importantes et des sujets choisis concernant les clubs, les districts et le monde international du Rotary. Elle sera claire, intéressante à lire et toujours au cœur de l'actualité. Parallèlement, le site Internet du Rotary Suisse/Liechtenstein sera modernisé et développé pour devenir une plateforme centrale d'actualités et d'informations générales. Outre un agenda clair, on y trouvera à l'avenir des portraits, des reportages et des articles de fond, le tout en un seul endroit et accessible à tout moment. Dans le même temps, les apparitions sur les réseaux sociaux seront restructurées et gérées de manière professionnelle. Les contenus des clubs, les histoires actuelles et les aperçus surprenants assureront à l'avenir une plus grande visibilité, même en dehors de la communauté rotarienne. De cette manière, Facebook, LinkedIn et Instagram deviendront de véritables scènes d'engagement rotarien. Rotary Communication Services (RCS) réunit ainsi la presse écrite et l'infrastructure numérique sous un même toit. Outre le magazine, les réseaux sociaux et le site web, l'association gère également le Rotary Service Center à Winterthur et développe continuellement Polaris, le cœur numérique de l'administration rotarienne. L'importance de ces systèmes et les dernières actualités concernant Polaris ont fait l'objet du numéro d'avril de ce magazine. Derrière toutes ces étapes se cache la conviction qu'une bonne communication ne se résume pas à la simple diffusion d'informations. Elle permet de s'orienter, de s'identifier et de rapprocher la communauté rotarienne, que ce soit au niveau numérique ou analogique, local ou international. Avec l'arrivée de Janine Keller, le RCS gagne une communicatrice expérimentée, capable de jeter des ponts entre les exigences journalistiques et la mise en œuvre numérique. Son arrivée marque une nouvelle étape vers une communication qui rend visible le Rotary en tant que communauté forte et engagée, tant en interne qu'en externe. Rotary Communication Services (RCS) RCS est l'organisation centrale de communication et de services du Rotary en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein. Elle est responsable des publications (magazine, newsletter, réseaux sociaux), gère le Rotary Service Center à Winterthour et développe des plateformes numériques telles que Polaris et SEMDA-3. L'objectif est de renforcer la communication du Rotary et de le rendre plus visible en tant que communauté active, en interne comme en externe.
Après le séisme dévastateur de magnitude 7,7 qui a fait des milliers de morts au Myanmar et en Thaïlande, l'organisation humanitaire ShelterBox appelle la famille rotarienne à apporter son soutien. Le 28 mars, l'Asie du Sud-Est a été secouée par l'un des plus violents tremblements de terre de ces d ... Après le séisme dévastateur de magnitude 7,7 qui a fait des milliers de morts au Myanmar et en Thaïlande, l'organisation humanitaire ShelterBox appelle la famille rotarienne à apporter son soutien. Le 28 mars, l'Asie du Sud-Est a été secouée par l'un des plus violents tremblements de terre de ces dernières décennies. D'une magnitude de 7,7, il a non seulement ébranlé la terre, mais aussi arraché d'innombrables familles à leur quotidien. Le Myanmar et la Thaïlande ont été particulièrement touchés. Les conséquences sont dévastatrices. Des milliers de morts, des villes détruites, des personnes qui ont tout perdu du jour au lendemain. ShelterBox réagit rapidement et appelle maintenant la communauté rotarienne du monde entier à agir. Les chiffres officiels augmentent chaque jour. Au Myanmar, plus de 3 300 décès ont été confirmés à ce jour, la plupart dans la région de Mandalay. Plus de 220 personnes sont toujours portées disparues et près de 5 000 sont blessées. La Thaïlande est également touchée : à Bangkok, la capitale, un immeuble de 30 étages, encore inachevé, s'est effondré, faisant 22 morts. Les secousses ont été ressenties dans une grande partie du pays. Selon l'ONU, plus de trois millions de personnes ont été directement touchées par le tremblement de terre. Beaucoup n'ont plus de toit au-dessus de leur tête, dorment à la belle étoile, livrés sans protection aux éléments. Tom Fletcher, coordinateur des secours d'urgence de l'ONU sur place, parle d'une « destruction bouleversante » – et en même temps d'une « incroyable résilience » de la population. La situation au Myanmar est particulièrement dramatique : le pays est dirigé par une junte autoritaire depuis le coup d'État militaire de 2021, et une guerre civile brutale fait rage. L'état d'urgence a été déclaré dans six régions, et l'aide internationale est nécessaire de toute urgence. La Thaïlande a également déclaré l'état d'urgence, en particulier dans les centres urbains. Les groupes particulièrement vulnérables, notamment les enfants, les personnes âgées et les malades, sont gravement menacés. ShelterBox a réagi immédiatement. Une équipe d'intervention est déjà arrivée en Thaïlande pour évaluer la situation avec des partenaires locaux et distribuer des biens de première nécessité. L'objectif : apporter une aide rapide et adaptée aux besoins, notamment en fournissant des abris d'urgence, de l'eau potable, des couvertures et des lampes solaires. L'organisation dispose d'une longue expérience dans les deux pays et a déjà prouvé par le passé qu'elle agissait de manière fiable, efficace et humaine dans les moments de crise. Mais pour pouvoir aider, ShelterBox a maintenant besoin du soutien de la communauté rotarienne. Chaque don compte et donne de l'espoir. Avec votre aide, les familles qui ont tout perdu dans cette catastrophe peuvent retrouver un peu de sécurité et de dignité. Compte pour les dons : ShelterBox Suisse, Zurich IBAN : CH69 0483 5147 5313 2100 0
Le 26 octobre 2025 sera la Journée mondiale contre la polio. Avec un concert de bienfaisance au KKL de Lucerne, le Rotary met en lumière son engagement mondial contre la poliomyélite. Trois Rotariens expliquent ce qui attend les visiteurs et pourquoi la lutte est loin d'être terminée : les responsa ... Le 26 octobre 2025 sera la Journée mondiale contre la polio. Avec un concert de bienfaisance au KKL de Lucerne, le Rotary met en lumière son engagement mondial contre la poliomyélite. Trois Rotariens expliquent ce qui attend les visiteurs et pourquoi la lutte est loin d'être terminée : les responsables de la lutte contre la polio Oliver Rosenbauer (district 1990), Isabel Zimmermann (district 1980) et Cory Edwards (district 2000). Avant de parler du concert, Oliver, peux-tu nous dire pourquoi la Journée mondiale contre la polio est encore si importante aujourd'hui ? Oliver Rosenbauer (OR) : Parce qu'elle nous rappelle chaque année avec force que la poliomyélite n'appartient pas encore au passé. La polio existe toujours et touche encore des enfants, en particulier dans les régions où les systèmes de santé sont faibles et où la vaccination n'est pas accessible à tous. Mais pour moi, la Journée mondiale contre la polio est aussi un moment de fierté : depuis des décennies, le Rotary joue un rôle clé dans la lutte contre ce virus. Sans nous, la communauté mondiale ne serait pas là où elle en est aujourd'hui. Mais nous n'avons pas encore atteint notre objectif. Tant qu'un seul enfant sera en danger quelque part dans le monde, nous continuerons. C'est exactement ce que symbolise cette journée : notre détermination et le souvenir de ce que nous avons déjà accompli. La polio, cela semble loin pour beaucoup d'entre nous. Le virus représente-t-il vraiment encore une menace pour nous ici en Europe, Cory? Cory Edwards (CE) : Oui, très concrètement. Même si nous n'avons plus eu de cas de maladie ici en Suisse ou en Europe depuis des décennies, le virus n'a jamais disparu. Il a récemment été détecté dans les eaux usées de plusieurs villes européennes, par exemple à Barcelone ou à Munich. Cela montre à quelle vitesse le virus peut revenir. Dans des pays comme le Pakistan ou l'Afghanistan, des enfants contractent encore aujourd'hui la polio, souvent avec de graves conséquences. Et n'oublions pas que la polio est très contagieuse. Un seul cas peut déclencher toute une réaction en chaîne. Pour nous, cela signifie que tant qu'il y aura des cas de polio quelque part dans le monde, personne n'est vraiment en sécurité. La poliomyélite a-t-elle également laissé des traces en Suisse ? OR : Oh oui, et on l'oublie souvent aujourd'hui ! La polio a également constitué une menace réelle chez nous pendant des décennies. Au début du XXe siècle, il y a eu des épidémies violentes à plusieurs reprises, dans certains cantons, mais aussi à l'échelle nationale. La situation a été particulièrement grave dans les années 1930 et 1940 : chaque année, plus d'un millier de personnes, dont beaucoup d'enfants, ont contracté la maladie. L'épidémie de 1954 est considérée comme la plus dévastatrice, avec plus de 1600 personnes touchées. Bon nombre d'entre elles sont restées paralysées à vie, des familles et des communautés entières ont été touchées. Beaucoup se souviennent encore des « poumons d'acier » dans les hôpitaux. L'introduction de la vaccination en 1957 a marqué un véritable tournant. Dès lors, le nombre de cas a rapidement diminué, jusqu'à ce que la maladie disparaisse complètement chez nous. Mais elle ne sera vaincue que lorsqu'elle aura été éradiquée dans le monde entier. Isabel, qu'est-ce que cela signifie pour nous aujourd'hui ? Isabel Zimmermann (IZ) : Pour moi, c'est très clair : nous ne devons pas nous bercer d'une fausse sécurité ! La polio était parmi nous, dans nos villes, nos villages, nos familles. Et c'est uniquement grâce à la vaccination généralisée que nous n'avons pratiquement plus de cas en Suisse aujourd'hui. Mais cette sécurité est trompeuse. Dès que le taux de vaccination baisse, le virus a beau jeu. La polio est impitoyable : elle revient si nous ne sommes pas vigilants et si nous ne prenons pas de précautions. C'est pourquoi nous devons nous engager, informer et surtout ne pas relâcher nos efforts en matière de vaccination. PolioPlus est le plus grand projet humanitaire du Rotary. Racontez-nous comment tout a commencé. IZ : Tout a commencé en 1979 aux Philippines, avec un projet pilote courageux. À l'époque, le Rotary a aidé à vacciner six millions d'enfants contre la polio. Le Rotarien italien Sergio Mulitsch di Palmenberg a joué un rôle clé dans cette initiative : il a organisé la livraison de 500 000 doses de vaccin, un effort colossal pour l'époque. C'est à ce moment-là que le Rotary a prouvé qu'il pouvait faire plus que simplement donner : il pouvait écrire l'histoire. De cette vision est né PolioPlus en 1985, le tout premier programme visant à éradiquer une maladie à l'échelle mondiale. OR : Aujourd'hui, PolioPlus fait partie de l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite, aux côtés de partenaires tels que l'OMS, l'UNICEF et la Fondation Gates. Depuis, plus de 2,5 milliards d'enfants ont été vaccinés. Beaucoup d'entre eux doivent leur santé, voire leur vie, au Rotary. Et ce qui est remarquable, c'est que notre engagement est reconnu dans le monde entier. La Fondation Gates nous soutient depuis des années avec des sommes considérables. Pour moi, cela montre que le Rotary est depuis longtemps une force mondiale lorsqu'il s'agit de prendre ses responsabilités. Cory, qu'est-ce qui rend ce combat si particulier à tes yeux ? CE : Pour moi, c'est cette dimension incroyable : PolioPlus est un véritable projet générationnel. Depuis près de quatre décennies, les Rotariens du monde entier travaillent à l'éradication de ce virus. Mais le travail a commencé des décennies auparavant, avec des professionnels de la santé et des scientifiques qui ont cherché sans relâche une solution à cette maladie, tout en étant témoins des souffrances de milliers de patients à travers le monde. Leur travail doit être mené à bien. Il faut de la persévérance, du dévouement et une coopération mondiale comme on en voit rarement. Je suis fier que nous n'ayons pas abandonné jusqu'à présent. Et les chiffres le prouvent : oui, cela fonctionne. Depuis le début de l'initiative, nous avons réduit de 99,9 % le nombre de cas de polio dans le monde. Mais justement, le dernier pour cent est le plus difficile. Quel est le plus grand défi actuel ? CE : C'est très clair : faire disparaître la polio de la conscience collective. Aujourd'hui, beaucoup de gens ne savent même plus ce qu'est la poliomyélite, car cette maladie a heureusement disparu chez nous. Elle ne fait plus la une des journaux, et beaucoup pensent que le problème est réglé. Mais ceux qui y prêtent attention constatent qu'il y a encore de nouveaux cas au Pakistan, en Afghanistan et dans certaines régions d'Afrique. L'année dernière, la polio a également refait son apparition à Gaza. Et chaque cas montre à quel point ce succès est fragile. Si la couverture vaccinale diminue quelque part, le risque augmente, même chez nous. La polio est impitoyable. Il suffit qu'un seul virus circule quelque part pour que nous nous retrouvions à la case départ. Que peut faire concrètement le Rotary pour rendre ce sujet plus visible ? IZ : Le Rotary doit montrer que la lutte contre la polio n'est pas encore terminée. C'est pourquoi nous organisons ce grand concert de bienfaisance au KKL de Lucerne à l'occasion de la Journée mondiale contre la polio. Nous voulons sensibiliser à nouveau le public à la polio, et quoi de mieux que la musique pour créer des liens ? Elle suscite des émotions, touche, émeut et nous offre exactement la scène dont nous avons besoin pour atteindre les gens et leur montrer que la lutte contre la polio n'est pas encore terminée. Chaque billet vendu est une contribution, chaque don aide. Notre objectif est clair : une salle comble, beaucoup d'oreilles attentives et autant de doses de vaccin que possible pour les enfants qui en ont urgemment besoin. Revenons au concert. Qu'est-ce qui attend les spectateurs sur le plan musical, Oliver ? OR : Les spectateurs peuvent s'attendre à un moment musical exceptionnel, à un programme qui promet de grandes émotions. Sous la direction de la chef d'orchestre française Chloé Dufresne, l'Orchestre philharmonique de Stuttgart interprétera plusieurs chefs-d'œuvre : La soirée débutera avec Une nuit sur le mont Peléen de Moussorgski, suivi du Concerto pour piano et orchestre n° 1 en si mineur op. 23 de Piotr Tchaïkovski. Tsotne Zedginidze, un jeune pianiste prodige géorgien déjà considéré comme un talent du siècle, accompagnera merveilleusement l'ensemble au piano. Le point culminant sera la Symphonie « Du Nouveau Monde » de Dvořák, une œuvre qui transforme en musique la nostalgie, l'espoir et l'immensité de l'Amérique. Pendant que la symphonie de Dvořák résonne, le photographe et musicien Tobias Melle emmène le public dans un voyage visuel à travers l'Amérique : ses photos grand format sont créées en direct au rythme de la musique et permettent de découvrir le « Nouveau Monde » en images. Plus de 200 photos grand format, prises lors de ses voyages à travers l'Amérique du Nord, racontent visuellement l'histoire de ce « Nouveau Monde », en synchronisation avec la musique. Le tout dans l'acoustique et l'architecture fantastiques du KKL Luzern, l'une des plus belles salles de concert d'Europe. Une soirée qui sera inoubliable non seulement sur le plan musical, mais aussi sur le plan émotionnel, car derrière chaque note se cache une pensée : Aujourd'hui, nous luttons avec la musique pour un monde sans polio. Cory, pourquoi est-il indispensable que les clubs et les membres agissent maintenant ? CE : Parce que c'est précisément le moment de lancer un signal fort ensemble, surtout après les revers essuyés dans le soutien d'acteurs mondiaux importants tels que l'OMS et l'USAID. Ce concert n'est pas un événement comme les autres, c'est notre scène pour montrer que Nous soutenons PolioPlus, nous assumons nos responsabilités et nous n'abandonnons pas. Avant le concert, nous proposons un apéritif spécial au cours duquel nous accueillerons des décideurs d'organisations partenaires et de gouvernements locaux qui parleront de leur rôle dans la lutte contre la poliomyélite. Cela nous permettra non seulement de créer des rencontres, mais aussi de nouvelles possibilités de soutien, que ce soit par des dons ou l'achat de produits de solidarité attrayants, en plus de la contribution à PolioPlus provenant de la vente des billets. C'est l'occasion idéale de faire une sortie en famille ou entre amis avec le club et d'envoyer un signal fort de solidarité. Notre objectif est ambitieux : nous voulons financer plus d'un demi-million de doses de vaccin grâce aux recettes. Si nous nous mobilisons tous ensemble, nous y parviendrons. Si vous aviez un souhait à formuler à la famille rotarienne, quel serait-il ? IZ : Mon plus grand souhait est que nous prenions tous conscience que la polio nous concerne tous, aujourd'hui comme hier. Personne ne doit croire que le sujet est clos ou qu'il ne concerne que des pays lointains. La polio était parmi nous et elle peut revenir à tout moment si nous ne restons pas vigilants. Mais c'est aussi là que réside notre chance : nous avons le pouvoir de vaincre définitivement cette maladie. Et je suis convaincu que si le Rotary reste uni, nous y parviendrons. CE : J'espère que le 26 octobre au KKL de Lucerne sera précisément le symbole de cette force et de cette solidarité rotariennes. Que nous soyons tous réunis dans cette salle ce jour-là pour dire : « Voici notre contribution, notre responsabilité et notre moment. » Et que dans quelques années, nous puissions regarder en arrière et dire avec fierté : « Ce concert a fait partie de l'histoire, sur la voie d'un monde sans polio. » Billets et informations complémentaires : https://www.obrassoconcerts.ch/programm/sinfonie-in-bildern
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Einladung zur Stallwache im Clublokal Während der Rotary Club Uster auswärts unterwe...
1 août 2025
Gipfeli-Treffen Jeden 1. Freitag im Monat
18 août 2025
21 août 2025
Herzliche Einladung zum heutigen Lunch bei der Waldhütte Maur Wir freuen uns auf ein...
30 août 2025
Am 30.08.2025 findet zum 4.mal die HELPTOUR statt. Ein Treffen alter Fahrzeuge mit d...
19 sept. 2025
- Museo schifanoia e visita guidata della città medievale - Visite guidate alla casa...
24 oct. 2025
Wir führen den bewährten WELTPOLIOTAG in Liestal zum 3. Mal durch. Ab 11:30 Uhr bis ...
12 nov. 2025
Adolf Ogi, parcours de l'enfant de Kanderseg jusqu'au Palais Fédéral à Berne, comme ...
31 déc. 2025
🎯 Initiative SolidariTee – Rotary ⛳ Le Rotary Club d’Yverdon est fier de lancer l’I...
15 juil. 2026
Le premier Rotary club a été créé à Chicago le 23 février 1905. A la fin de la Première Guerre mondiale, il y avait déjà 500 clubs Rotary dans le monde ; en 1921, il y en avait déjà 1000 autour du globe. Les premiers clubs avaient également été fondés en Europe, par exemple à Madrid et à Paris. Au siège du Rotary à Evanston, le désir de fonder un club en Europe germanophone se fait de plus en plus pressant, ce qui se produit finalement à Zurich en 1924. En 1925, d'autres clubs suivirent à Bâle, Berne, Genève, Lucerne et Saint-Gall. Le premier club de la Principauté du Liechtenstein a été fondé en 1957.
Aujourd'hui le Rotary compte en Suisse et au Liechtenstein plus de 13'250 membres répartis dans plus de 220 clubs, organisés en trois districts (1980, 1990, 2000). A la tête de chaque district se trouve un gouverneur élu pour une année.
District 1990 - Suisse de l'ouestDistrict 1980 - Suisse centraleDistrict 2000 - Est de la Suisse et Liechtenstein
Rotary: Qui sommes-nous?
Le Rotary mobilise ses membres dans des domaines d'action ciblés. Cela nous permet de mettre en commun nos connaissances, notre expérience et nos ressources afin de trouver des solutions durables - dans le monde entier. Les sept axes stratégiques du Rotary sont
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