Pour clore son année de gouverneur, Simon Bichsel a célébré une fois de plus le service professionnel: quatre jeunes ambassadeurs des Swiss et des World Skills ont donné un aperçu personnel de la valeur ajoutée de l'apprentissage de métier. Son successeur, René-Marc Blaser, place la nouvelle année du district sous la devise
«Agir pour bâtir un avenir solidaire».
Ils sont jeunes, ils sont ambitieux, et ils ont tous les quatre remporté des médailles lors des championnats des métiers en Suisse (Swiss Skills) ainsi qu'au niveau international (World Skills): Elias Gogniat, Florent Lacilla, Roman Rufener et Marina Schneider. Lors d'un podium animé par Simon Bichsel, qui a clôturé la dernière assemblée de district de l'année rotarienne, les jeunes professionnels ont mis en évidence la valeur d'un apprentissage professionnel suisse. Tout d'abord, les jeunes femmes et hommes se disent heureuses et heureux d'avoir choisi leur métier, qu'il s'agisse de menuiserie ou de peinture, et ensuite, grâce au certificat fédéral de capacité, de nombreuses portes leur sont ouvertes pour leur avenir professionnel. Deux d'entre eux ont passé l'examen de maîtrise et forment désormais eux-mêmes des apprentis, tandis que Marina Schneider y ajoute un diplôme d'enseignante en école de métiers. Florent Lacilla se prépare à la reprise de l'entreprise familiale, un garage à Matran, dans le canton de Fribourg, en suivant des formations continues.
Florent Lacilla et Elias Gogniat avaient d'ailleurs tous deux été poussés à faire des études par leurs enseignants en raison de leurs excellents résultats scolaires. Le fait qu'ils aient malgré tout suivi la voie de l'apprentissage a été salué par des applaudissements spontanés du public.
Grâce à leurs excellents résultats aux Swiss et aux World Skills, ils sont les ambassadeurs idéaux du label de qualité que représente l'apprentissage en Suisse. Toutefois, il est également apparu que ces championnats devraient être mieux connus dans les entreprises, notamment en Suisse romande, qui est davantage orientée vers la voie universitaire.
«Nous avons tous une responsabilité à cet égard» , a lancé au public Simon Bichsel, qui avait placé le triptyque
«valeurs-formation-profession» au centre de son année de gouverneur. En choisissant le service professionnel comme thème de l'année, il a reçu un écho très positif dans les clubs ; beaucoup sont motivés pour lancer (d'autres) projets à ce sujet.
«Parce que nous le faisons ensemble»
Parmi les valeurs mentionnées figure la communion rotarienne, sans laquelle cette année en tant que gouverneur n'aurait pas été possible, comme l'a souligné Simon Bichsel avec une émotion manifeste dans la voix.
«J'avais une équipe de près de 30 personnes autour de moi. J'ai largement atteint mes objectifs annuels parce que nous l'avons fait ensemble». Son club, le RC Bern-Kirchenfeld, qui n'a que dix ans d'existence, ne savait pas au préalable, selon les mots de son président Thomas Peyer,
«ce que cela signifiait concrètement d'être le gouverneur d'un district». Mais ils ont estimé que les chances l'emportaient sur les risques et se sont donc engagés en faveur de la candidature de Simon Bichsel. Il s'agissait non seulement de soutenir mutuellement le gouverneur, mais aussi d'organiser trois grandes manifestations, notamment en tant qu'hôte de la célébration du centenaire du Rotary Suisse/Liechtenstein au Kursaal de Berne, où se sont également tenues simultanément les conférences des trois districts. Thomas Peyer s'est dit heureux du résultat :
«Nous avons grandi et nous sommes rapprochés grâce à ces tâches et nous avons perpétué l'action d'intérêt général malgré ces événements».
Dans le cadre de la conférence du district 1990, de nombreuses personnalités ont été remerciées par des distinctions pour leurs services exceptionnels ou ont pris congé, comme Claire Neyroud, secrétaire de district depuis de nombreuses années. En signe de passation de pouvoir, le Bernois Simon Bichsel a ensuite passé le lourd collier de gouverneur bleu et blanc autour du cou de son successeur, le Vaudois René-Marc Blaser, tandis qu'au Rotaract, le ruban rouge et encore léger passait de Vincent Menne à Théophile Houessou.
Un point du programme n'était pas noté dans le scénario: Gordon McInally, président du Rotary International, qui s'était rendu à Berne pour célébrer le centenaire du Rotary Suisse/Liechtenstein, a fait une visite surprise à la conférence de district et s'est adressé aux personnes présentes avec des mots de remerciement, à la grande joie du gouverneur.